Tunis le 18 février 1922 Du Résident Général de la république française à Monsieur Raymond Poincaré, président du Conseil, Ministre des affaires étrangères. (…) En dépit de ces manœuvres, 4.500 inscriptions sur les registres des Contrôles Civils ont été recueillies, attestant la volonté des Maltais de la troisième génération, auxquels le Consul général de Tunis n'avait pas ménagé jusque-là les témoignages de son indifférence, d'acquérir la nationalité française.(…) À ses agents de Sousse, de Sfax et de Djerba, M le Consul Général a donné les instructions suivantes, que je connais de source confidentielle et sûre : " les sujets britanniques (entendre les Maltais de la troisième génération) ne peuvent nullement êtres contraints de se présenter devant le Conseil de révision. Ils doivent revendiquer leurs droits nationaux, et restituer l'argent qui leu aurait été offert pour couvrir leur frais de déplacement ".
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